CŒLIOSCOPIE GYNECOLOGIQUE AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE MERE ET ENFANT A LIBREVILLE : BILAN APRES 4 ANS DE PRATIQUE
Résumé
Introduction : la pratique de la cœlioscopie gynécologique peine à se vulgariser au sein des différentes structures hospitalières de Libreville au Gabon.
Objectif : l’objectif de ce travail était d’évaluer les résultats de 4 ans de pratique de la cœlioscopie dans le service de gynécologie obstétrique du Centre Hospitalier Universitaire Mère – Enfant Fondation Jeanne Ebori (CHUME FJE) à Libreville.
Patientes et méthodes : il s’agissait d’une étude rétrospective et descriptive réalisée sur une période de 4 ans allant du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2022. Etaient inclus, tous les dossiers des patientes admises dans le service de gynécologie obstétrique du CHUME FJE, ayant bénéficié d’une chirurgie par abord cœlioscopique. L’analyse statistique a été faite par le logiciel IBM SPSS Statistics version 22.0.
Résultats : durant la période d’étude, 10% (n=158) des patientes opérées avaient bénéficié d’une cœlioscopie. L’âge moyen des patientes était de 32,70 ± 8,86 ans avec des extrêmes allant de 13 à 76 ans. Plus de 3/4 des patientes étaient des employées soit 83%. Les patientes étaient admises pour chirurgie programmée dans 76% des cas. Le bilan d’infertilité représentait 48% des indications. Les obstructions tubaires représentaient 46% des lésions retrouvées. La durée du séjour hospitalier était en moyenne de 2,5 ± 1 jours avec des extrêmes de 2 et 3 jours. Le taux de conversion en laparotomie était de 1,8% (3 cas). Nous n’avons noté aucune complication. Aucun cas de décès n’a été enregistré.
Conclusion : la pratique de la laparoscopie au Centre Hospitalier Universitaire Mère Enfant est encore loin d’être courante. Les indications sont prépondéremment liées au diagnostic de l’infertilité, et les obstructions tubaires dominent les constats opératoires.
