JOURNAL DE LA SAGO (Gynécologie – Obstétrique et Santé de la Reproduction)
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<h2>JOURNAL DE LA SAGO (Gynécologie – Obstétrique et Santé de la Reproduction)</h2>Société Africaine de Gynécologie Obstétriquefr-FRJOURNAL DE LA SAGO (Gynécologie – Obstétrique et Santé de la Reproduction)2712-7230GROSSESSE EXTRA-UTÉRINE : ASPECTS ÉPIDÉMIOLOGIQUE, DIAGNOSTIQUE, THÉRAPEUTIQUE ET PRONOSTIQUE DANS LE SERVICE DE GYNÉCOLOGIE OBSTÉTRIQUE DU DÉPARTEMENT MÈRE-ENFANT AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE TENGANDOGO (CHU-T) DU 01 JANVIER 2021 AU 31 DÉCEMBRE
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<p><strong>Objectifs :</strong> Étudier les aspects épidémiologique, clinique, thérapeutique et pronostique de la grossesse extra-utérine dans le service de gynécologie-obstétrique du Centre Hospitalier Universitaire de Tengandogo.</p> <p><strong>Patientes et méthodes</strong> <strong>:</strong> Il s’agissait d’une étude transversale à visée descriptive incluant toutes les patientes admises dans le service de gynécologie-obstétrique pendant la période d’étude, chez qui le diagnostic de grossesse extra-utérine a été confirmé. Le mode de collecte de données a été rétrospectif sur une période de 12 mois allant du 1<sup>er</sup> janvier 2021 au 31 décembre 2022. Les données ont été saisies à l’aide du logiciel Epi info version 7.2.5. Le traitement des données collectées et l’analyse ont été réalisés à l’aide du logiciel Microsoft Excel 2016 et le logiciel STATA.</p> <p><strong>Résultats :</strong> Nous avons colligé 142 cas de grossesse extra-utérine, soit une fréquence de 3,9 % des accouchements. L’âge moyen des patientes était de 29 ans ± 6 ans. La tranche d’âge de 20 à 24 ans représentait 28,2% et les paucigestes, 45,8%. Comme antécédents, l’infection génitale a été retrouvée chez 53 patientes soit 37,3% et une laparotomie pour grossesse extra-utérine chez 07 patientes soit 4,9%. Sur le plan clinique, le retard de règles (81%), les métrorragies (63,4%) et douleurs pelviennes (46,5%) étaient les principaux signes fonctionnels. La grossesse extra-utérine était rompue dans 75% des cas. L’échographie pelvienne a permis de conforter le diagnostic de grossesse extra-utérine dans 95,1% des cas. La prise en charge était chirurgicale par laparotomie dans 100% des cas avec un traitement radical par salpingectomie totale dans 93% des cas. La localisation de la grossesse extra-utérine était tubaire (96,5%) avec une prédominance ampullaire (71,1%). La transfusion sanguine avait été faite chez 23,9% des patients et la létalité était nulle.</p> <p><strong>Conclusion :</strong> La grossesse extra-utérine est une urgence gynécologique assez fréquente au Centre Hospitalier Universitaire de Tengandogo. L’issue de cette pathologie est favorable dans la majorité des cas, mais la fertilité post-grossesse extra-utérine reste à évaluer.</p> <p> </p>Irdjile Dieudonne HIEN
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2024-11-052024-11-05253CARACTERISTIQUES DU CANCER DU SEIN CHEZ LA FEMME DE MOINS DE 40 AU CHU DU POINT G AU MALI
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<p><strong>Introduction </strong>: Le cancer du sein chez les jeunes femmes augmente constamment. L'objectif de ce travail était de rapporter les caractéristiques liées à ce cancer</p> <p><strong>Méthodologie : </strong>Nous avons réalisé une étude rétrospective et transversale du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2020 au CHU Point G portant sur les caractéristiques du cancer du sein chez les femmes de mois de 40 ans.</p> <p><strong>Résultats </strong>Nous avons enregistré 539 cas de cancers du sein parmi lesquels 102 malades étaient âgées de moins de 40 ans soit 18,9%. Les antécédents familiaux de cancer du sein (6,9%), le surpoids (41,2%) et la multiparité (35,3%) étaient parfois retrouvés. L'auto-examen d'un nodule était prédominant (66,8%), les tumeurs classées comme T4 étaient les plus fréquentes (52%). Les patients étaient métastatiques dans 28,4% des cas, avec une prédominance de localisations pulmonaires (7,8%). L’écho-mammographie retrouvait des formations hypoéchogènes et les images stellaires dans respectivement à 41,8% et 52,7%. Les tumeurs étaient des carcinomes infiltrants non spécifiques dans 84,4% des cas, avec une prédominance des grades SBR II et III respectivement dans 30,4% et 63,7% des cas. Les récepteurs hormonaux étaient positifs dans 13,3% des cas et le HER2 a été surexprimé chez 15,7% des patients. Les patients qui ont subi une chirurgie radicale représentaient 86% et ceux qui ont subi une chirurgie conservatrice 14%. L'hormonothérapie a été prescrite chez 19,6% des patients positifs pour les récepteurs hormonaux et le trastuzumab chez 15,7% des patients surexprimant le HER2. Après un suivi moyen de 18 mois, 45 ont fait des récidives. La survie globale à 5 ans était de 43%.</p> <p><strong>Conclusion</strong> : Notre étude retrouve des formes plus avancées et un mauvais pronostic du cancer du sein chez les jeunes patientes.</p>Tiounkani THERA
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2024-11-052024-11-05253PROFIL DES DECES MATERNELS DANS UN HOPITAL DE DEUXIEME CATEGORIE AU CAMEROUN
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<p><strong>Introduction </strong>: la mortalité maternelle demeure un problème de santé publique au Cameroun malgré des efforts consentis par le pouvoir public. L’objectif était d’étudier les aspects épidémiologiques et cliniques des décès maternels à l’Hôpital Central de Yaoundé.</p> <p><strong>Méthodologie</strong> : c’était une étude transversale descriptive avec collecte rétrospective des données sur une période de trois ans (1<sup>er</sup> Avril 2019 au 30 Avril 2022) à la maternité principale de l’Hôpital Central de Yaoundé (HCY). Tous les cas de décès maternels conformes à la définition de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) étaient inclus. </p> <p><strong>Résultats :</strong> au total 99 cas de décès maternel étaient enregistrés pour un total de 10.892 accouchements. Ce qui correspondait à un ratio de mortalité maternelle de 909 pour 100.000 naissances vivantes. La moyenne d’âge était de 29,75 ± 7,1 ans. Plus des 2/3 avaient un niveau d’éducation primaire et 52,11 % étaient des ménagères. Plus de 75% étaient multipares. Le suivi de grossesse n’avait pas été effectué chez 39% d’entre elles. Par ailleurs, 1/3 des femmes décédées avaient été référées des hôpitaux SONUC. A l’admission, 78,87% de ces femmes avaient un état général altéré. La majorité des décès avait eu lieu pendant la période du post-partum. Les causes directes représentaient 73% de causes de décès maternels. Les principales étiologies étaient : les hémorragies du post-partum (21,13%) et l’hypertension artérielle en grossesse (15,49%).</p> <p><strong>Conclusion </strong>: la mortalité maternelle concernait les femmes au niveau social et économique bas. La plupart des causes de décès étaient évitables. Des actions ciblées intervenant lors du suivi prénatal permettraient d’agir sur ces causes.</p>Madye Ange Ngo Dingom
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2024-11-052024-11-05253EVALUATION DE LA SATISFACTION DES SOINS PENDANT L’ACCOUCHEMENT CHEZ LES GESTANTES DE L’HOPITAL CENTRAL DE YAOUNDE.
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<p><strong>Introduction</strong> : La satisfaction des patients est un indicateur essentiel de l’évaluation de la qualité des soins. Cependant l’évaluation de la satisfaction en rapport avec des soins de santé est une pratique rare dans les établissements de santé au Cameroun.</p> <p><strong>Objectifs</strong> : Évaluer la satisfaction des accouchées en suites de couches admises à la maternité principale de l’Hôpital Central de Yaoundé.</p> <p><strong>Méthodologie</strong> : Nous avons mené du 16 Février au 5 Mai 2023 une étude transversale descriptive à la maternité principale de l’Hôpital Central de Yaoundé. Elle a concerné 240 accouchées, recrutées de façon consécutive. Toutes les femmes ayant accouché à la Maternité principale de l’Hôpital Central directement admises ou référées d'une autre structure sanitaire et ayant donné leur consentement pendant la période d’étude ont été incluses dans l’étude. La collecte des données a fait appel à l’utilisation d’un questionnaire ; nous avons évalué les caractéristiques sociodémographiques des accouchées, la détermination du niveau de satisfaction globale et spécifique et enfin nous avons recherché les principales raisons de la non-satisfaction. Les données recueillies ont été saisies et analysées à l’aide des logiciels SPSS version 23.0 et Excel 2016. Le niveau de satisfaction a été évalué selon l’échelle d’aptitude verbale de type Likert ou méthode des classements additionnés.</p> <p><strong>Résultats</strong> : L’âge médian était de 27,27±7,35 ans. Le profil retrouvé était celui des femmes célibataires (48%), avec un niveau économique bas (54,6%). Près de la moitié d’entre elles (47.5%) n’avaient pas été suivie à l’Hôpital Central. Le mode d’admission le plus fréquent était par référence (64,2%). Le niveau de satisfaction global était de 62%. Le meilleur score de satisfaction par unité avait été obtenu en salle de travail (83,75%). Les aspects généraux ont obtenu le plus faible score (35%). Les accouchées étaient spécifiquement satisfaites des soins médicaux et paramédicaux (84,7%). Les principales raisons d’insatisfaction étaient le coût élevé des soins (63,3%), les conditions de séjour (19,7%), la communication (17,6%).</p> <p><strong>Conclusion</strong> : Globalement les accouchées sont satisfaites des soins qui leurs sont administrés à la maternité de l’hôpital central de Yaoundé. Cependant il reste beaucoup de points à améliorer pour garder constante la qualité des services offerts aux usagers.</p>Madye Ange Ngo Dingom
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2024-11-052024-11-05253PRATIQUE DE LA CÉSARIENNE ET CLASSIFICATION DE ROBSON DANS DEUX HÔPITAUX UNIVERSITAIRES DE YAOUNDÉ
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<p><strong>Introduction : </strong>Le taux de mortalité maternelle au Cameroun est de 406 pour 100000 naissances. La césarienne pratiquée au moment idoine contribuerait largement à la réduction de la mortalité maternelle et néonatale. <strong> </strong>L’<strong>objectif </strong>de cette étude était d’évaluer la pratique des césariennes selon la classification de Robson dans les hôpitaux universitaires de la ville de Yaoundé.</p> <p><strong>Méthodologie : </strong>une étude transversale descriptive a été menée à l’hôpital central de Yaoundé et l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé.<strong> </strong>Du 1<sup>er</sup> Février 2022 au 31Mai 2022. Toutes les accouchées par césarienne dont l’âge gestationnel était supérieur ou égal à 28 semaines d’aménorrhée ont été incluses. Les données recueillies ont été analysées à l’aide du logiciel SPSS version 26.0</p> <p><strong>Résultats : </strong>Durant l’étude 1062 accouchements ont été enregistrées dont 325 césariennes. De ces césariennes 203 ont été incluses dans l’étude. Le taux global de césarienne était de 30,6%. Les césariennes d’urgence représentaient 88,2% des césariennes. La césarienne a été pratiquée dans 50,24% des cas, chez les femmes à bas risque (groupes 1 à 4). La fréquence des césariennes était plus élevée dans les groupes 1(20,69%), 3(17,24%) et 5(19,70%). Les principales indications dans les groupes 1, 3 et 5 étaient respectivement la souffrance fœtale aigue (40,5%), la disproportion céphalo-pelvienne (34,3%) et l’utérus cicatriciel (40%).</p> <p><strong>Conclusion : </strong>le taux de césarienne était de 30,6%. Les groupes les plus contributeurs à ce taux étaient les groupes 1, 3 et 5 de Robson. <br><br></p>véronique sophie Mboua BatoumFlorent Fouélifack Ymele Ange Lovelda Djoumessi Annick Junie Metogo NtsamaChristiane Nsahlaï Jivir FomuIsidore TompeenSerge armand Nyada Madye Ngo Dingom Felix Essibenvalère salomon Mve Koh
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2024-11-052024-11-05253PRISE EN CHARGE DE L’ACCOUCHEMENT CHEZ LES ADOLESCENTES AU NIGER. ETUDE DE COHORTE RÉTROSPECTIVE DE 6114 CAS.
https://jsago.org/index.php/jsago/article/view/139
<p><strong>RÉSUMÉ</strong></p> <p><strong>Objectif :</strong> Déterminer les aspects sociodémographiques, le pronostic et les stratégies de prise en charge de l’accouchement chez les adolescentes au Niger.</p> <p><strong>Patientes et</strong> <strong>Méthode :</strong> Il s’agissait d’une étude de cohorte rétrospective multicentrique allant du 01 janvier 2020 au 31 décembre 2022 étudiant le pronostic maternel et périnatal de l’accouchement chez les adolescentes au niveau des maternités de références des huit régions du Niger. Les données étaient recueillies et analysées sur sphinx version 5.1.0.4. L’étude analytique était faite avec le test du Khi<sup>2</sup> de Pearson.</p> <p><strong>Résultats : </strong>Notre étude concernait 6114 cas parmi 545694 accouchements. La fréquence de l’accouchement chez les adolescentes au Niger était de 11,18%. L’âge moyen était de 17,5 ans. Les adolescentes étaient mariées (97,1%), non scolarisées (68,4%), sans emploi (87,1%) et avec un faible niveau socio-économique. La grossesse n’était pas bien suivie dans 71,6% des cas. L’anémie (23,25%), l’éclampsie (15,4%) et l’accouchement prémature (11,7%) étaient fréquents. L’accouchement par césarienne était élevé (52,02%). Les accouchements étaient compliqués de dystocie (17,3%), de déchirures périnéales (4,7%), d’hémorragie du post-partum (1,1%), de rupture utérine (0,1%) et de fistule obstétricale (0,2). Nous avons enregistré 121(1,91%) décès maternels. Le Poids moyen de naissance était de 2600,16 grammes. Une réanimation néonatale étaient réalisée dans 25,8% des cas. La mortalité périnatale était très élevée (16,4%).</p> <p><strong>Conclusion </strong>: L’accouchement chez les adolescentes est très fréquent au Niger et est de mauvais pronostic maternel et périnatal. Le pronostic peut être amélioré par la qualité du soin prénatal, péri partum et postnatal.</p> <p><strong>Mots-clés : </strong>Grossesse, Accouchement, Adolescentes, Niger.</p> <p><strong> </strong></p>MAINA OUMARAHAMIDOU SOUMANA DIAOUGA AMADOU ISSA ABDOU SALAMATOU ISSA GUÉDÉ RAHAMATOU MADELEINE GARBA MADI NAYAMA
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2024-11-052024-11-05253TAMPONNEMENT INTRA-UTERIN PAR BALLONNET ET HEMORRAGIE DU POST PARTUM DANS UNE MATERNITE DE NIVEAU II
https://jsago.org/index.php/jsago/article/view/182
<p><strong>Objectif : </strong>évaluer l’efficacité du tamponnement utérin par ballonnet dans la prise en charge de l’hémorragie du post - partum immédiat.</p> <p><strong>Patientes et méthodes : </strong>il s’agissait d’une étude observationnelle descriptive incluant 22.143 dossiers de patientes ayant accouché à la maternité de l’Hôpital Général de Port-Bouët de janvier 2019 à décembre 2021. Nous avons enregistré six cent soixante-trois (663) cas d’hémorragie du post partum immédiat. La prise en charge par ballonnet intra-utérin était réalisée chez 114 d’entre elles. Le tamponnement utérin par ballonnet a été considéré comme un succès lorsque le saignement observé devenait minime ou s’arrêtait au bout de 15 minutes après la pose du dispositif.</p> <p><strong>Résultats :</strong> dans notre étude, cent quatorze (114) patientes ont été prises en charge avec un tamponnement intra-utérin par ballonnet. L’âge moyen était de 24 ans et les multipares représentaient 40,3%. L’atonie utérine était la principale étiologie (49,1%). Le dispositif a été inséré par une sage-femme dans 27,2% des cas. La mise en place du ballonnet se faisait dans un délai moyen de 13 minutes. On observait un arrêt de l’hémorragie au bout de 8 minutes. Le dispositif demeurait en moyenne 36 heures. Le taux de succès global était de 89,5%. Parmi les 114 patientes, 5 décès ont été rapportés (4,4%).</p> <p><strong>Conclusion : </strong>l’hémorragie du post partum immédiat est une complication fréquente au cours de l’accouchement. Le tamponnement intra utérin par ballonnet (TUB) est un moyen efficace dans la gestion de l’hémorragie quel que soit le niveau de la structure sanitaire. Il permet notamment de réduire le recours aux transfusions sanguines et aux interventions chirurgicales invasives.</p>GERARD-HERMANN OKON
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2024-11-052024-11-05253PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE CONSERVATRICE DE L’HEMORRAGIE DU POST PARTUM IMMEDIAT PAR LA TECHNIQUE DE B-LYNCH AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE TREICHVILLE, ABIDJAN / COTE D’IVOIRE
https://jsago.org/index.php/jsago/article/view/183
<p><strong>Objectif : </strong>l’objectif de notre étude était d’évaluer l’efficacité de la technique de B-Lynch dans la prise en charge de l’hémorragie du post - partum immédiat (HPPI).</p> <p><strong>Méthode :</strong> une étude rétrospective descriptive a été réalisée dans le Service de Gynécologie- Obstétrique du CHU de Treichville, de décembre 2021 à novembre 2022 (un an). Elle a concerné toutes les parturientes ayant présenté une HPPI, traitée par la technique de B-Lynch. Les paramètres étudiés étaient les caractéristiques socio-démographiques, la prévalence, les étiologies, ainsi que le pronostic des patientes.</p> <p><strong>Résultats :</strong> durant la période d’étude, 23 patientes ont été traitées par la technique de B-Lynch. Elles avaient majoritairement accouché par césarienne (56,5%). L’atonie utérine consécutive à un hématome retro-placentaire était la principale étiologie (52,2%). Une instabilité hémodynamique était observée dans 65,2% des cas. La transfusion sanguine n’a pu être réalisée chez 47,8% des cas. Le taux de succès était de 91,3% et les situations d’échec étaient en rapport avec la présence d’une coagulopathie (8,7%). Parmi les 23 patientes, 03 décès ont été rapportés.</p> <p><strong>Conclusion :</strong> l’hémorragie du post partum immédiat est une complication fréquente dans nos structures. La technique de B-Lynch est un moyen efficace dans sa prise en charge. Elle a permis notamment de réduire considérablement l’hystérectomie d’hémostase donnant un espoir dans la vie des couples dans les pays à ressources limitées. L’accent doit donc être mis sur sa vulgarisation afin d’impacter la morbidité et la mortalité maternelle.</p> <p> </p>GERARD-HERMANN OKON
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2024-11-052024-11-05253PRATIQUE DE LA CÉSARIENNE A L’HOPITAL DE DISTRICT DE TÉSSAOUA (NIGER) : ASPECTS ÉPIDÉMIOLOGIQUES ET SOCIO-DÉMOGRAPHIQUES
https://jsago.org/index.php/jsago/article/view/140
<p><strong>Résumé</strong></p> <p><strong>Objectifs :</strong> Il s’agissait d’analyser la pratique de la césarienne à l’hôpital de district de Tessaoua afin de déterminer sa fréquence et les caractéristiques sociodémographiques des patientes. Cette étude contribuerait à l’amélioration du pronostic maternel et périnatal. <strong>Méthodologie : </strong>il s’agissait d’une étude rétrospective à visé descriptive sur une période de 24 mois (1er Janvier 2019 au 31 Décembre 2020) portant sur toutes les patientes ayant accouché par césarienne et leurs nouveaux nés dans le service. Les données de 650 cas de césariennes ont été recueillies. L’analyse a été réalisé à l’aide du logiciel Epi Info 7.1.9. <strong>Résultats : </strong>La fréquence de la césarienne était de 21,02%. L’âge moyen des patientes était de 25,65 ans. La tranche d’âge de 15 à 20 ans était la plus concernée (25,69%, 167 cas). Plus de trois patientes sur dix étaient primipares (33,23%, 216 cas). Les patientes étaient non scolarisées (69,23%, 450 cas) et sans emploi (93,39%, 607 cas). La grossesse était mal suivie (moins de 4 CPN) dans 90,77% (590 cas) de cas. Elle été référée dans 65,07% (423 cas) des cas. La césarienne était pratiquée en urgence dans 90% (585 cas) des cas. La prééclampsie/éclampsie (18%, 117 cas), les présentations dystociques (15,85%, 103 cas), l’hématome retroplacentaire (12,92%, 84 cas), et les disproportions foeto-pelviennes (11,39%, 74 cas) étaient les principales indications des césariennes. Lé césarienne était réalisée par un médecin généraliste ayant des Capacités en Chirurgie de District dans 86,15% (560 cas) des cas. Nous avons enregistré 0,77% (5 cas) de décès maternel et un taux mortalité périnatale de 14,81% (101 cas). <strong>Conclusion : </strong>La césarienne est une intervention courante dans notre service. Le faible taux de scolarisation, l’absence de suivi optimal des grossesses, le faible niveau du plateau technique et les conditions non programmées de la réalisation de l’intervention entravent le rendement de cette opération largement pratiquée dans notre service.</p>Abdou AMADOU ISSAOumara MainaZélika Lankoandé SalifouBachirou Ousmane KobaSalamatou Issa GuédéSalamatou Issa GuédéNayama Madi
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2024-11-052024-11-05253VECU DE LA SEXUALITE AU COURS DE LA GROSSESSE CHEZ DES GESTANTES VIVANT EN MILIEU URBAIN EN COTE D’IVOIRE
https://jsago.org/index.php/jsago/article/view/184
<p><strong>Objectif</strong> : décrire le vécu des gestantes vivant en milieu urbain sur la sexualité au cours de la grossesse.</p> <p><strong>Patientes et méthodes :</strong> il s’agissait d’une étude transversale à visée descriptive et analytique qui s’est déroulée sur une période de 09 mois (Mars-Novembre 2022) dans le CHU de Treichville et l’Hôpital général de Port Bouët. Elle a concerné les gestantes suivies pour leurs CPN dans les-dits centres. Ont été incluses les gestantes ayant eu des rapports sexuels pendant leur grossesse.</p> <p><strong>Résultats : </strong>nous avons recensé 400 gestantes dont l’âge moyen était de 28,7 ans. Plus de 70% d’entre elles étaient scolarisées et pratiquaient une religion. La majorité des gestantes (86,4%) estimaient qu’il était possible d’avoir des rapports sexuels pendant la grossesse. Les gestantes croyaient que les rapports sexuels pouvaient être responsables de fausses couches dans 28,4 % des cas. Malgré cela, près de 70% d’entre elles avaient poursuivi les rapports sexuels. Cependant la raison essentielle qui était évoquée pour la poursuite des rapports sexuels était l’obligation conjugale (68,3%). Les enquêtées avaient une baisse du désir sexuel dans 75,4% des cas et leurs rapports sexuels étaient peu satisfaisants.</p> <p><strong>Conclusion :</strong> les gestantes avaient une connaissance satisfaisante sur la sexualité au cours de grossesse. Cependant la satisfaction sexuelle et le rythme des rapports des gestantes avaient baissé significativement au cours de la grossesse.</p>ABDOULAYE SADIO DIALLO
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2024-11-052024-11-05253ATTITUDES THERAPEUTIQUES DES FEMMES FACE AUX TROUBLES DE SEXUALITE AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE BOGODOGO, OUAGADOUGOU
https://jsago.org/index.php/jsago/article/view/185
<p><strong>Introduction</strong> : Les troubles de la sexualité féminine sont fréquents et la prise en charge est variée.</p> <p><strong>Objectif </strong>: Il était de décrire les attitudes thérapeutiques des femmes adultes face aux troubles sexuels.</p> <p><strong>Patientes et méthodes : </strong>Il s’est agi d’une étude transversale descriptive réalisée durant la période du 15 janvier au 15 avril 2023, impliquant 489 femmes adultes consentantes reçues en consultation gynécologique.</p> <p><strong>Résultats : </strong>Les patientes étaient âgées de 20 à 68 ans, résidant à Ouagadougou (87,9%), mariées à 71,2% et ayant un niveau d'étude d’au moins secondaire dans 89,2%. La prévalence globale des troubles de la sexualité était de 67,1%. Ces troubles étaient considérés comme naturels par 38,8% des femmes et 24,54% déclaraient avoir des difficultés à évoquer leur vie sexuelle. Seules 57,9% des femmes ont eu recours à un thérapeute. Parmi ces dernières, 40,1% ont eu recours à un tradipraticien, 35% à un professionnel de santé et 24,9% aux deux. De plus, 79,2% des femmes ont eu recours à une automédication. Les produits autoadministrés étaient principalement des tisanes et des produits traditionnels.</p> <p><strong>Conclusion :</strong> Les troubles sexuels chez les femmes adultes sont fréquents. Ils ne font pas toujours l’objet de prise en charge. Les attitudes thérapeutiques des femmes sont diverses.</p>Yobi Alexis SAWADOGO
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2024-11-052024-11-05253MYOMECTOMIE PAR LAPAROTOMIE : INDICATIONS, COMPLICATIONS ET FACTEURS ASSOCIES DANS 02 HOPITAUX DE REFERENCE DANS LA VILLE DE DOUALA
https://jsago.org/index.php/jsago/article/view/186
<p><strong>Introduction :</strong> Les fibromes utérins sont des proliférations encapsulées bénignes des fibres musculaires lisses du myomètre. Les options de traitements comprennent le traitement médical et chirurgical. La myomectomie est sujette à des complications.</p> <p><strong>Matériels et méthodes :</strong> Nous avons mené une étude transversale analytique à collecte rétrospective. Elle s’est déroulée dans le service de gynécologie de l’Hôpital Général et l’hôpital gynécologie obstétrique et pédiatrique de Douala. Sur une durée de 7mois, pour une période d’étude de 05ans (1er Janvier 2018 au 31 Décembre 2022). Notre population d’étude était constituée de tous les dossiers des patientes ayant subi une myomectomie par laparotomie. Les complications de la myomectomie ont été recherchées ainsi que les facteurs associés à ces complications.</p> <p><strong>Résultats :</strong> Au total 204 patientes ont été inclues dans notre étude. Les patientes âgées de 30 à 40 ans étaient les plus représentées (55,4%) avec un âge moyen de 36±5,9ans. Le motif de consultation le plus courant était le saignement utérin anormal (68,1%) et les nullipares étaient les plus représentées (52,5%). L’infertilité était l’indication chirurgicale la plus importante (82,2%). La taille moyenne de myomes retrouvée était de 10,45± 6,09cm, le nombre moyen de 14,40±18 avec comme localisation prédominante la sous séreuse (76%). 136 patientes présentaient des myomes de localisations multiples (66,7%). Les complications post opératoires représentaient 10,8% de cas de notre étude. Les plus importantes étaient : les saignements (4,5%) et l’anémie sévère (2,5%). Le principal facteur associé à ces complications était : la durée de l’intervention chirurgicale (p=0,015 ; OR=4,03 ; IC=1,31-12,3).</p> <p><strong>Conclusion :</strong> La myomectomie est le plus souvent réalisée chez les femmes jeunes, paucipares, présentant des ménorragies dans un contexte d’infertilité. Les complications de la chirurgie sont observées chez 11,8% des patientes et la durée de l’intervention est le principal facteur associé à ces complications.</p>Bilkissou Moustapha
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2024-11-052024-11-05253ETIOLOGIE DES HEMORRAGIES OBSTETRICALES ASSOCIEES AUX DECES MATERNELS DANS UNE COMMUNE SEMI URBAINE DE BAMAKO/MALI : CAS DU DISTRICT SANITAIRE DE LA COMMUNE V (A PROPOS DE 63 CAS)
https://jsago.org/index.php/jsago/article/view/187
<p><strong>Introduction :</strong> L’hémorragie est la première cause de mortalité maternelle dans le monde avec des taux extrêmement élevés pour les pays africains au sud du Sahara comme le nôtre.</p> <p><em>Objectif :</em> Il était de déterminer les causes des hémorragies obstétricales associées à la survenue des décès maternels dans le district sanitaire de la commune V.</p> <p><strong>Patientes et méthodes : </strong>Nous avons mené une étude transversale, descriptive avec recueil rétrospectif des données dans le district sanitaire de la commune V du Bamako de janvier 2014 à décembre 2018 soit une période de 5 ans. Nous avons inclus dans cette étude, tous les cas de décès maternels intra hospitaliers dans un contexte d’hémorragies obstétricales, lesquelles obéissant à la définition du décès maternel tel que défini par l’Organisation Mondiale de la Santé et ayant fait l’objet de revue par les pairs. La saisie et analyse des données ont été effectuées sur les logiciels Word, Excel 2010 et Epi-Info version 7.0.</p> <p><strong>Résultats : </strong>Le ratio de la mortalité maternelle était de 263,86 pour 100000 naissances vivantes. Tous les décès maternels en établissement de soins ont été notifiés et audités. L’hémorragie a représenté 70% de l’ensemble des décès maternels. L’âge moyen des patientes était de 30 ±5ans. La parité moyenne était de cinq (5) et elles avaient accouché par voie basse pour la plupart (60,30%). La Gestion Active de la Troisième Période de l’Accouchement (GATPA) avait été systématique dans tous les cas. Elles avaient été essentiellement transportées par taxi (65%) et dans un état de choc (82,50%). Les patientes avaient bénéficié de traitement de 1<sup>ère</sup>, 2<sup>ème</sup> ,3<sup>ème</sup> ligne avant le décès (60,30%). Dans 95,23% des cas, le décès maternel était survenu dans le post-partum. La principale cause de l’hémorragie obstétricale était l’atonie utérine (77,78%). Les trois retards et les quatre trop étaient fréquemment associés aux décès maternels. Ces décès étaient évitables dans 82,53% des cas.</p> <p><strong>Conclusion :</strong> Dans cette étude, les hémorragies obstétricales étaient fréquemment associées aux décès maternels. Ces décès étaient majoritairement liés à l’atonie utérine. La plupart de ces décès étaient évitables.</p>Soumana Oumar Traoré
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2024-11-052024-11-05253SYNDROME DES ANTICORPS ANTIPHOSPHOLIDES : DIAGNOSTIC RETROSPECTIF A PROPOS D’UN CAS
https://jsago.org/index.php/jsago/article/view/188
<p>Le syndrome des anticorps antiphospholipides (SAPL) a été défini en 1987 par l’association d’un évènement clinique thrombotique (artériel ou veineux) et/ou obstétrical (pertes embryofoetales répétées) avec la présence durable d’anticorps anti – phospholipides (aPL). Associé à la grossesse, le SAPL est à l’origine d’évènements obstétricaux à type d’avortement de prématurité d’hématome rétro placentaire de pré éclampsie. Un traitement bien codifié associant l’aspirine et l’héparine permet de réduire les complications obstétricales. Nous rapportons le cas d’une gestante avec un antécédent de trois avortements qui a mené 2 grossesses à terme avec des nouveaux vivants sous traitement malgré l’absence de diagnostic biologique. .</p>Alassane Traoré
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